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TPE : L'Hydroélectricité


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Le contrôle de l'irrigation

2ème partie > Effets positifs

Les grands barrages hydroélectriques permettent aussi l'irrigation des zones en manque d'eau. Par exemple, le barrage des Trois Gorges en Chine permet l'irrigation de la zone autour des Trois Gorges, qui était en proie à une déperdition du sol et des eaux. Celle-ci réduisait la couverture végétale à seulement 14% de la superficie totale et rendait plus de 6.666 hectares de champs quasiment stériles. Le barrage a permis l'irrigation de 90 km² de ces zones arides et son reboisement. De plus, le barrage permet également l'irrigation des terres de culture par la redistribution ponctuelle de l'eau prévue entre juin et octobre, durant la saison sèche. L'eau du réservoir des Trois Gorges sera en partie transférée par un canal de dérivation vers le Nord de la Chine qui souffre d'une sécheresse importante, endommageant les écosystèmes. Ce canal pourra transporter 40 km³ d'eau par an, soit l'équivalent du Rhône.

Le projet GAP, lancé en Turquie en 1976 et qui devrait s'achever en 2010, permet également l'irrigation de zones sèches en Anatolie du sud. Avec ses 22 barrages et ses 19 centrales hydroélectriques sur le Tigre et l'Euphrate, il permettra, outre la production de 30 TWh d'électricité, d'irriguer 1.7 million d'hectares de terres arides. Le barrage hydroélectrique Atatürk, achevé en 1992, a permis le développement de l'irrigation en Anatolie orientale, grâce à un système de canaux qui alimentent en eau les plaines de Mardin et Harran, depuis la retenue du lac Atatürk. La zone de Harran était une zone pauvre à cultures sèches (blé, orge, lentilles). Aujourd'hui, cette région produit deux récoltes par an de légumes, de céréales, de coton, de fruits. Les prévisions estiment que d'ici 2010, le projet GAP assurera la construction de 7000 km de canaux d'irrigation, l'augmentation de la production en Anatolie orientale de 104% pour le blé, 388% pour le coton, 500% pour la tomate. L'Anatolie pourra ainsi exporter ses produits agricoles et les revenus devraient être multipliés par cinq.


La zone du barrage Atatürk en 1983 et en 2002 ;
Source : http://www.intute.ac.uk


En Egypte, le haut barrage d'Assouan a permis une progression très nette des cultures irriguées. On estime que les superficies récoltées ont doublé entre 1975 et 2002.

Plus proche de chez nous et en proportion plus réduite, le barrage hydroélectrique de Serre-Ponçon dans les Hautes-Alpes rend les récoltes plus abondantes en irriguant les cultures en cas de sécheresse.

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