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TPE : L'Hydroélectricité


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Impacts sur l'érosion

2ème partie > Impacts négatifs

Cette dernière désigne le processus naturel de détachement et d'entraînement des particules par la pluie (érosion hydraulique) ou par le vent (érosion éolienne). Elle a pour première conséquence la dégradation des terres cultivées et la destruction du sol.

L'arrêt du transport des sédiments par le barrage accélère l'érosion en aval, appauvrit le couvert végétal qui, de ce fait, ne peut plus protéger le sol contre l'érosion. Par exemple, à cause du barrage d'Assouan, le Nil coule plus vite qu'auparavant et érode son lit à raison de 1,7 cm par an.

Cependant, des mesures de conservation du sol sont souvent mises en place, comme dans le cas du barrage des Trois Gorges, où un réseau de supervision de la conservation du sol a été créé, prévoyant l'aménagement de la plupart des lieux d'éboulement et d'érosion provoqués par le barrage.

D'autre part, à l'embouchure des fleuves comportant un barrage, le delta recule car l'érosion de la mer n'est plus compensée par les apports de sédiments. L'exemple du barrage d'Assouan illustre parfaitement ce phénomène. En effet, avant la construction de ce dernier le delta gagnait sur la mer grâce aux limons. Après la construction du barrage, le rivage a reculé de plusieurs dizaines de mètres par an. Les villages qui étaient reculés à 20 km à l'intérieur des terres se retrouvent tout près de l'eau. De même, comme le souligne le géographe Roland Paskoff dans son ouvrage
Côtes en danger (éditions L'Harmattan, Sept. 2004) le barrage d'Akosombo, construit en 1961 sur la Volta au Ghana, a provoqué une énorme érosion du littoral du Togo voisin avec un recul du trait de côte pouvant atteindre 40 mètres par an, dix ans seulement après la mise en service du barrage.

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